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Jean-Baptiste Farkas

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Jean-Baptiste Farkas est un artiste qui opère sous les identités IKHÉA©SERVICES, Glitch (Beaucoup plus de moins). Il a été le Président de l’Amicale de la Biennale de Paris.

Orientation
Pour Jean-Baptiste Farkas, la pratique de l’art doit questionner, en vue de les problématiser, les notions que sont l’artiste, l’œuvre ou le lieu de sa monstration. Son activité consiste à offrir des modes d’emploi pouvant être mis en pratique, là où ordinairement on attend d’un artiste une œuvre finie et exposée. Au travers de ses services, il invite quiconque le souhaite à accomplir des tâches précises dont le principe d’efficacité est inversé : mettre hors d’usage un fragment d’habitat, ralentir la cadence d’un travail ou encore mentir. Ni « performances », ni « happenings » et ne relevant pas de ce que l’on nomme communément « art participatif » ou encore « art relationnel », articulés autour des notions d’usage et de prestation et s’ingéniant à faire du moment de la réalisation de l’énoncé le cœur de l’œuvre, les services de Jean-Baptiste Farkas souhaitent conquérir le terrain de la réalité quotidienne et susciter des questionnements sur les normes comportementales autant que sur les normes artistiques elles-mêmes. Hors du seul monde de l’art, ils surgissent comme des anomalies qui occasionnent des événements aléatoires et doivent engendrer des différends, voire de vraies altercations.

Citations
« Commettre de l’art. »
« Progresser sans croître. »
« L’originalité est un miracle auquel il ne tient qu’à nous de faire passer un sale quart d’heure ! »
« L’objet d’art nous encombre, il est devenu superflu. »
« L’art au delà de l’original. ».

Expériences, opérations, conférences, workshops
Peut-on pratiquer une activité artistique sans être subordonné au marché de l’art ?, Fiac 2012, Grand Palais.
Activation des IKHÉA©SERVICES N°24 (variante) Perdre son temps et N°30 (variante 2) Exposer/Casser, Galerie Emmanuel Perrotin, 2012.
The Less, Yale University School of Art, New Haven, 2011.

[http://iheap.fr/jean-baptiste-farkas/ Jean-Baptiste Farkas] propose des modes d’emploi et des passages à l’acte dans [http://archives.biennaledeparis.org/fr/2006-2008/dem/ikheaservices.html Ikhéaservices] Il affirme : « C’est parce qu’elle est perpétuellement remise au travail par ordre de la réalité que la pratique artistique me semble être par nature davantage prédisposée à décevoir que la théorie. Raison pour laquelle les exposés des artistes invités à l’occasion d’un colloque représentent souvent la partie faible (mais nécessaire) de rencontres interdisciplinaires. Faible : parce que toute pratique vivante ne saurait être autrement qu’en recherche. Elle tâtonne, même dans les cas où elle est pertinente. Nécessaire : parce que la pratique artistique (surtout quand elle est volontairement conçue comme peu ou pas artistique) doit rester le lieu privilégié de l’expérimentation véritable, c’est à dire de la mise au pied du mur de tous les points de vue spéculatifs, surtout si ceux-ci, en matière d’art, prétendent à l’objectivité. »

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